Grâces, son histoire
Vous imaginez certainement que la commune de Grâces a toujours existé telle que nous la connaissons aujourd’hui. Que nenni !
Il fut un temps pas si lointain où notre commune n’existait pas.
Bien sûr, il y a toujours eu des hommes sur notre territoire, le menhir de Kerbost est là pour en attester. Une voie romaine passant près de l’église Notre-Dame montre que les romains y ont vécu.
Le 12 mars 1506, la première pierre de la Chapelle Nostre-Dame de Grâce est posée au milieu du village de la Boissière, situé trêve de St Michel, paroisse de Plouisy dont le territoire était très étendu. Les cordeliers s’y établirent en 1602.
Au XVIIIe siècle, Le 14 décembre 1789, la Constituante vote une loi créant les municipalités ou communes désignées comme la plus petite division administrative en France. Par un arrêté du directoire des Côtes d’Armor, les faubourgs de Saint Michel sont réunis provisoirement à Guingamp. Par arrêté du district de Guingamp en date du 16 février 1784, la partie rurale de Saint Michel prend le nom de Grâce, (puis le nom de Grâces le 31 octobre 1877) devenant ainsi une nouvelle commune. Ainsi naquit notre commune.
La chapelle de Notre-Dame de Grâces devient église paroissiale en 1803 et ce fut naturellement que le bourg s’y installa à proximité. Il ne comportait alors qu’une dizaine de feux. Cette annexion provisoire est confirmée et régularisée par ordonnance du 6 juillet 1825. Il faudra attendre 1875 pour que la municipalité de Grâces décide de construire un bâtiment pour une école et une mairie ; et que plusieurs commerces viennent grossir le bourg.
Dans les années 1970, la commune se dote d’une zone industrielle en bordure de la RN12 ; et continue jusqu’à maintenant à moderniser le centre bourg, elle s’équipe d’une grande salle multiculturelle, d’un centre périscolaire et cette année d’une nouvelle école.
Aujourd’hui, la commune qui compte 2585 habitants a su garder son identité et mets en valeur son riche patrimoine pour le transmettre aux générations futures.
(Relevé dans les registres État Civil)
1793 – an 8( 23 09 1800) : Officiers publics
An 9( 1800) – Août 1816 : Charles MARTIN Sept.
1816 – Fév. 1830 : Jean MENGUY Févr.
1830 – 1832 : Yves MENGUY
1833 – 1840 : Prigent RIOU
Oct. 1840 – Août 1848 : Jean-Marie LABIA
Sept. 1848 – 1859 : Prigent RIOU
1860 – 1873 : François de CARGOUËT
1873 – 1887 : Prigent RIOU
1888 – 1898 : Jean-Marie ILLIEN
1899 – 1912 : Yves Marie LE BARS
1912 – 1924 : Pierre-Jean GOURIOU
1924 – 1925 : Michel GOURIOU
1925 – 1944 : Pierre LE GUYON
1944 – 1947 : Théodore JAUME
1947 – 1965 : Emile LANCIEN
1965 -1983 : André BARDOUX
1983 -1989 : Paul LE BOLLU
1989-2001 : François COLAS
2001-2014 – Monique GUILLOU
2014 – Yannick LE GOFF
Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la Première Guerre mondiale; les noms des “morts pour la France” des conflits postérieurs y ont été ensuite ajoutés.
A la séance du 23-02-1919, le conseil décide d’élever dans le cimetière un monument aux Morts de la Grande Guerre et d’ouvrir dans la commune une souscription pour couvrir les frais de cette érection.
Il décide en outre de constituer un COMITÉ chargé de recueillir les souscriptions et de s’entendre avec un sculpteur pour le travail à faire. Le président sera Mr GOURIOU Pierre-Jean. Le Maire et tout le conseil en feront partie. Le monument sera édifié dans le cimetière, par Mr LEON, sculpteur à Guingamp, auteur du projet pour la somme de 4000 Fr.
En 1921, le conseil municipal commande des trophées pour mettre autour du monument.
En 1922, le conseil décide de vendre 33 arbres que la commune possède sur le terrain entourant la chapelle de Saint Jean. Le produit de leur vente est affecté au paiement de l’entourage du Monument aux Morts de la Guerre.
Nous n’avons pas trouvé la date de l’inauguration.
En 1991, le monument est déplacé pour faciliter la circulation des corbillards. Son emplacement actuel se situe entre les cimetières.
En 2018, lors du centenaire de l’armistice, une exposition retrace le parcours des hommes inscrits lors de la première guerre mondiale.
En 2019, la municipalité rajoute 3 noms sur une plaque, ceux de soldats morts pour la France et non inscrits sur un autre monument.
Dès 1914, la qualité de “mort pour la France” est attribuée aux civils et aux soldats victimes de la guerre ; ainsi, tout au long du conflit, le ministère de la Guerre tient à jour un fichier de tous les soldats honorés de cette mention qui répondait à des critères précis : seules les personnes décédées entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, morts sur le champ de bataille ou à cause de dommages directement imputables au conflit, étaient susceptibles de la recevoir.
Sur notre monument, ce ne sont pas moins de 78 noms qui sont inscrits :
60 pour le conflit de 14-18, 12 pour celui de 39-45 dont 3 déportés, 1 en Algérie et 1 en Syrie.
- ALAINMAT Julien
- AUBIN Auguste
- BAFOIL Charles
- BAFOIL Hyppolite
- BARON Jean-Marie
- BARZIC Joseph
- BELLEC Jean-Marie
- BONNO François-Marie
- BONNOND Yves
- BRIAND Albert
- CHALONY Jean-Marie
- CHALONY Yves-Marie
- CHAMPEL Paul
- CORNANGUER Théophile
- CORNIC Louis
- CORRIO Jules
- CRON Charles
- DUMÈGUE Joseph
- FRAVAL Pierre-Marie
- GAUDÉ Francis
- GUEZ Pierre
- GUILLOUZIC Joseph
- HILLION Joseph
- JAGUIN François
- LABAT Baptiste
- LANDOYS Louis
- L’ERE Adrien
- LE BARON Pierre-Jean.
- LE BARS Hyppolite
- LE BARS Joseph
- LE COZ Joseph
- LE CUZIAT Trémeur
- LE FAUCHEUR Jean-Marie
- LE FLOCH Charles
- LE GALL Frédérique
- LE GOFF Emile
- LE GOFF François
- LE GOFF Yves-Marie
- LE GRONDE Jean-François
- LE NAURÈS Julien
- LE PON Yves-Marie
- LE QUÉRÉ Jean-Baptiste
- LE SCANFF Jules
- LE ROUX E
- LE ROUX François
- LOUSTALET Léon
- MAHÉ Carles
- MARTIN Jean-Marie
- MARTIN Jean-Marie
- MARTIN Yves- Marie
- MÉLOUX François
- MORVAN Jean-Louis
- MOYSAN Yves
- PRIGENT Etienne
- QUEMENER A.
- QUILGARS Yves
- RIEHL René-Charles
- ROBIN Louis-Marie
- RUELLOU Joseph
- SÉGUILLON François
- SIDANER Joseph
- TRÉMEL François
39-45
- LE BOLLOCH F.
- LE COGUEN F
- LE GUERN A
- LE MAGOAROU Y
- LE PAGE A
- LE SAUX A
- OLLIVIER J.M.
- POCHON P.
- VALLEE B
DEPORTES
- JOSSE Francine
- BRUJAN R
- LE GOFF Yves
ALGERIE
- GEYDET Maurice 1959
- MARY R. 1954
- LE MINOUX L. 1952
- COLLEN Marcel 1958